Quand l’Europe s’étonne de recevoir la monnaie de sa pièce par la Chine
Dans ce prélude à cette nouvelle guerre froide voulue par l’occident, la situation s’est encore détériorée.
L’union Européenne a ouvert le bal et a décidé d’appliquer des sanctions contre quatre dirigeants chinois du PCC considérés comme étant responsables de la politique repressive menée au Xinjiang contre l’Islamisme radical. Ces sanctions concernent des avoirs détenus par ces personnes, et l’interdiction de se rendre en Europe.
Mais pour la première fois, la Chine a répliqué. Et c’est une première. 10 personnalités européennes sont ciblées dont le chercheur allemand Adrian Zenz, menteur professionnel, et principal divulgateur de fake news concernant cette région où il n’a jamais mis les pieds. La plupart des accusations qu’il porte sont truffés d’erreurs, d’approximations, d’omissions, etc…. Figurent également l’euro député Raphael Glucksmann, qui fait de la reprise des mensonges de Zenz son fond de commerce. Personnage peu charismatique, il a trouvé son cheval de bataille pour que l’on parle de lui, rien que de lui. Son père, André Glucksmann, était dans sa jeunesse un maoïste convaincu. Un souci œdipien pour Raphael, dans sa haine du PCC? En tout cas, ces personnalités sont interdit de séjour en Chine, à Hong Kong et Macao. Pékin a dénoncé des actes « portant gravement atteinte à la souveraineté et aux intérêts de la Chine et des mensonges ainsi que de la désinformation » ainsi que ” l’attitude condescendante de l’Europe qui se considère comme un professeur des droits de l’homme”.
Enfin ! La Chine répond, et accuse l’Union européenne, et certains de ses députés, de mensonges, propagande grossière et d’ingérence. Il n’était que temps. Certes, ces mesures sont anecdotiques, certes les principaux intéressés sont même fiers d’avoir cette “médaille” autour du cou.( dixit Glucksmann sur son compte twitter). Mais c’est un signe que la Chine ne s’abaissera pas et ne se laissera pas intimider.
Alors certes, Lu Shaye, l’ambassadeur chinois commet certaines maladresses, voire erreurs, comme sa sortie l’été dernier concernant les Ehpad en France. Ou bien encore, sa riposte digne d’une dispute de cour d’école, au chercheur français Antoine Bondaz, le qualifiant de “petite frappe”. L’ambassade de Chine, deuxième puissance mondiale, n’a pas a se rabaisser à ce point là, et insulter des individus dont personne ne connait l’existence, et sur qui désormais, tous les projecteurs sont soudains braqués..
Certes la Chine doit répliquer quand des mensonges sont proférés, elle doit répliquer quand des sanctions lui sont portées, mais les insultes de cour d’école ne sont pas dignes et à la hauteur du débat. En répondant point par point, fait contre fait, la Chine en sortira grandie.