Les Valeurs du Confucianisme 1/3
« Quand vous rencontrez un homme sage, pensez à l’égaler en vertu. Quand vous voyez un homme dépourvu de sagesse, examinez vos propres manquements. »
– Entretiens de Confucius, 4:17
Le système moral Confucéen
Le confucianisme est une sagesse et philosophie de l’antiquité chinoise qui tire son nom du fondateur : Confucius ; dérivé latinisé du chinois Kong Fuzi, qui signifie Maître Kong.
L’enseignement délivré par le Maître est très étendu mais que l’on peut regrouper en trois grands domaines qui sont :
- le perfectionnement du soi (aspect spirituel et éthique)
- les rapports entre les humains pour atteindre l’harmonie (aspect social)
- la bonne gouvernance (aspect politique)

Ces trois domaines représentent des niveaux qui doivent atteindre un idéal : l’harmonie et la paix. Cette harmonisation se fait avec soi-même (premier domaine), entre les individus d’une société (deuxième domaine) et entre le gouvernement et le peuple (troisième domaine).
Le perfectionnement de soi (1.) permet de forger des hommes de qualités, qui vont influencer les gens autour d’eux, et permettent de développer une harmonie sociale. Cela débute par la concordance à l’intérieur de la famille entre père et fils, mari et femme, frère et sœurs.
Au niveau social (2.) les valeurs Confucéennes permettent d’interagir avec respect mutuel et de faciliter la communication ainsi que la coopération entre individus.

Au niveau du gouvernement (3.) enfin, le prince vertueux, qui, conseillé par des sages agit pour le bien-être général du peuple.

Pour réussir à atteindre l’idéal Confucéen d’harmonie et de paix, chaque individu doit être conscient de ses responsabilités envers les autres. Pour cela, chacun doit cultiver les vertus Confucéennes.

Une première définition des vertus Confucéennes a été proposée par Mencius, un des grands héritiers de Confucius. Puis, elles ont été définies au nombre de Cinq dans leurs formes définitives par Dong Zhongshu, un sage Confucéen de la période des Han (-174 av. JC – -109 av. JC).